Michel Ferchaud
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Tout public à partir de 7 ans
1 h
Mise en scène et adaptation par Christian Duchange
Année de création
1998
Distribution

Traduction / F. Cavanna
Scénographie / Bernard Daisey, Christian Duchange
Jeu / Bernard Daisey,  Pascal Delannoy, Christian Duchange, Géraldine Pochon, Philippe Poisse, Laure Seguette
Musique / Philippe Poisse
Costumes / Nathalie Martella
Eclairages / Alban Martin
Réalisation, décor et accessoires  / François Bouchon, Florent Gauthier, Olivier Berthel et le Gentil Godjo pour les toiles peintes 
Photographies / Michel Ferchaud

Production

Compagnie L'Artifice

Co-production

Ville de Quétigny

Crasse-Tignasse

de Heinrich Hoffmann

A désirs extrêmes , punitions extrêmes.
Comment montrer les risques du merveilleux sans jouer les ennuyeux ?
Avertir ?
Punitions, fessées, sermons ?
Non.
Divertir.
Le théâtre !
El teatro !

Evidemment, chaque fois que l’on regarde ailleurs que devant soi, il nous arrive des merveilles. Mais à trop s’émerveiller, il nous arrive des bricoles, parfois mortelles.

En lisant “Crasse-Tignasse”, on songe immédiatement aux faits-divers d’aujourd’hui. Cette panoplie du parfait désobéissant, écrite il y a plus de cent ans, ferait-elle un clin d’oeil à nos sociétés en panne de transmission des règles et des limites ?

Les récits de “Crasse-Tignasse” mettent en scène des enfants, mais sont loin d’être puérils. Leur contenu est toujours d’actualité parce que nous quittons l’histoire pour entrer dans la philosophie. Les personnages principaux deviennent figures emblématiques et nous rappellent constamment que l’homme n’est qu’un galopin mal élevé en prouvant à ceux qui prétendent le contraire qu’ils sont hypocrites et menteurs.

Point de vue lucide qui refuse les classements définitifs entre les bons et les méchants à une époque où les libertés individuelles plus nombreuses ouvrent des espaces à nos désirs.

Ces récits centenaires contribueront éternellement à éduquer notre sens moral en nous laissant, de surcroît, comme au sortir d’un labyrinthe ou d’un train fantôme où l’on se serait tout ensemble perdu et retrouvé.


Christian Duchange
 

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