Michel Ferchaud
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Tout public à partir de 8 ans
1h10
Mise en scène de Christian Duchange
Année de création
2004
Distribution

jeu / Diane Müller et Bernard Daisey
création lumière / Jean-Jacques Ignart
création costume / Nathalie Martella
dramaturgie musicale / Stephan Castang assisté de Thomas Bart
affiche / Alice Duchange
production / Virginie Lonchamp

Production

Compagnie L'Artifice

avec le soutien de
le Réseau Côté-Cour / Franche-Comté,
le festival " A pas Contés " - Dijon,
le festival " Mélimôme " - Reims,
la DRAC de Bourgogne,
le Conseil Régional de Bourgogne,
et la Ville de Dijon.

LETTRES D’AMOUR DE 0 À 10

de Susie Morgenstern

C’est une traversée du désastre, une quête du père, des origines… Ernest, l’enfant, le héros de cette fable, tourne en rond dans sa vie en panne de sens. Le hasard vital d’une rencontre avec Victoire le pousse à se poser la question de son lien avec le monde et de sa place sur la frise du temps. Une véritable quête l’emporte et le métamorphose, entraînant sa progression dans deux directions à la fois, le passé et l’avenir.

L’enfant trouve du sens en l’à venir lorsqu’il accède à son passé cependant que chaque avancée lui permet de reconstruire ce passé manquant. Il déchiffre petit à petit les secrets de famille qui ressemblent quelquefois à des secrets de Polichinelle, il rompt les silences depuis trop longtemps installés. 

Histoire contemporaine aux allures de conte, cette fable fabrique un de ces mythes nécessaires où l’on aimerait que la réalité rejoigne la fiction. Une quête qui malgré tout n’aboutira pas sous nos yeux ; Trop de bonheur deviendrait suspect.

Comment ne pas raconter cette histoire d’amitié exemplaire aux enfants d’aujourd’hui, confrontés régulièrement à la barbarie des Hommes, largement exposée tous les jours au « 2O heures ».

En réponse à leurs questions, à nos questions, sur les « pourquoi et pour qui grandir », nous souhaitons témoigner de cela sur le théâtre et raconter l’histoire. Il nous fallait mettre en scène une forme romanesque et incarner cette parole issue du roman. Nous sommes repartis de zéro ; Un espace vide pour du théâtre de récit, un temps de la représentation où les deux comédiens / conteurs s’approprient les émotions des héros dont ils relatent les aventures à la troisième personne et poussent leur narration aux limites du « jeu identifié ».

Soutenus, dans cette performance d’acteurs/conteurs, par la lumière et la musique, ils construisent une sorte de moment théâtral élémentaire qu’on pourrait qualifier de « cinéma à entendre ». Manière au passage de questionner les formes actuelles de représentations dédiées au public jeune.

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